Journée pourrie ?
Hier, j'ai côtoyé deux caractéristiques opposées de l'humanité.
La première personne m'a fait des reproches, que j'ai ressenties comme une humiliation, comme une injustice. Ses mots étaient trop réprobateurs et humiliants.
La deuxième est l'homme de ménage du bureau. Au moment de partir, il pleuvait à verse. Comme d'hab, je n'avais pas de parapluie. Il était tout désolé de me voir partir comme ça, bien plus que moi en fait. Je lui ai dit que j'allais prendre le bus, qu'il n'y avait aucun problème. Mais il a arrêté tout ce qu'il était en train de faire, est remonté à l'étage et m'a donné un parapluie.
Finalement, j'ai pu rentrer à pied et évacuer la tension accumulée. Je l'ai remercié cent mille fois par les pensées.
Alors, en marchant, je ruminais les critiques, me disais qu'elles me permettaient aussi de me jurer de ne jamais me comporter de la sorte avec quelqu'un, du moins y essayer et de m'en excuser si cela se produisait. Mais je me rappelais aussi qu'une autre personne avait fait preuve de beaucoup de sensibilité, et qu'au-delà du simple côté pratique de l'objet donné, son geste m'avait réconforté.
J'ai donc essayé de retenir ce beau geste et me dire que cette journée n'avait pas été aussi ratée que cela.